Entre enquête sociologique et documentaire sonore, Papaïchton-Pompidouville est un portrait de cette commune isolée de Guyane, frontalière avec le Suriname, fondée par une communauté Boni, du nom du chef guerrier marron qui a mené au 18e siècle la révolte contre les hollandais esclavagistes.
Différents acteurs du village, aux différentes positions sociales, livrent une analyse chorale mais non moins tendue des enjeux économiques, sociaux, écologiques, et par conséquent politiques, auxquels fait face la commune.
Cette deuxième partie aborde la question du travail : des trajectoires scolaires difficilles des jeunes, du manque d’emplois salariés et de la forme courante des « jobs », qui, bien qu’informels, sont légitimés par la continuité avec les pratiques traditionnelles, et de la potentialité – ou non – de créér des entreprises légales liées aux ressources forestières.
Réalisé par Delphine Ménoret, produit par l’Association Stochastique, financé par la chaire Industries minérales et territoires (encadré par Brice Laurent et Juliette Cerceau), soutenu par la résidence de création sonore de Phonurgia Nova (encadrée par Marc-Antoine Granier).
Remerciements : à l’ensemble des Papaïchtonais qui ont donné leur voix à ce documentaire et en particulier à à Carlos Adaoudé, ainsi qu’à Éléa Cabassut, à l’équipe de Yenkumu Lutu et du Parc Amazonien de Guyane. Aux premiers auditeurs pour leurs conseils et en particulier, à Olivia Adaoudé, Florentin Beaume, Pierre Michelon, Christelle Rabier, Martín Cavero, William Culand, Joséphine Lunal, Erika Hernandez.