Sup de Sub – Mark Hubbard offre, au sein de ses ateliers de recherche et de transmission, une place de choix à l’art cinématographique, ses savoir-faire et sa mémoire du monde.
Le cinéma peut devenir l’élément central d’une dynamique sociale contemporaine nouvelle. Par ce qu’il participe continûment d’un imaginaire collectif, en passe-muraille des individualismes. Par ce ce qu’il est une fabrique permanente, parmi les plus accessibles, de références communes à l’heure pourtant de la fragmentation aggravée. Surtout parce que les moyens techniques nécessaires à son art se trouvent désormais à la portée économique de tous et toutes. Toujours déjà-là, sous la main, une caméra de haute qualité est l’outil le plus présent au monde. Nous sommes des milliards à l’emmener partout avec nous ; y compris ceux et celles qui peut-être ne l’ont jamais ou presque jamais déclenchée jusque-là.
Le cinéma est le médium par lequel nous pouvons tout de suite remettre l’art à la place qu’il n’aurait jamais dû quitter : celle de la fabrique créative du quotidien par chacun et chacune d’entre nous.
Confronté à un très fort désir de cinéma partagé par la quasi-totalité de ses étudiant·e·s, Sup de Sub – Mark Hubbard explore les potentialités d’une intégration en profondeur du cinéma dans le tissu de nos existences au quotidien. SdS-MH contredit l’idée d’une “insertion par le cinéma” par une proposition en acte : la dissolution du cinéma dans le quotidien de ses centaines d’étudiant·e·s, en tant que modalité permanente d’expression et de construction individuelle et culturelle.
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